Abstention record : la République au tapis
Communiqué du Mouvement National-Démocrate
Le premier tour des élections régionales, qui se tenait dimanche 20 juin partout en France, fut marqué par un taux d'abstention record : 66,7%. Du jamais-vu sous la Vème République. Deux électeurs sur trois ont donc choisi de boycotter les urnes en refusant d'apporter leurs suffrages à des partis, à des candidats et à des listes qui, au-delà des nuances de façade et des polémiques partisanes, participent tous d'une même tenaille qui depuis trop longtemps enserre le peuple Français dans les griffes du politiquement correct, de l'immobilisme et du déclin.
Lorsqu'elle se manifeste à une telle échelle, l'abstention ne témoigne pas seulement d'un rejet des partis ou des candidats du Système, mais bien du Système lui-même et d'une démocratie représentative à bout de souffle qui n'inspire plus que dégoût, rejet ou indifférence aux citoyens qu'elle prétend représenter. Dès lors, de quelle légitimité pourront se réclamer des élus départementaux et régionaux qui auront finalement été élus par moins de 20% des électeurs inscrits ? Dans une telle configuration, l'abstention massive ne relève pas d'une démission d'électeurs distraits ni d'une inclination colérique passagère : elle est au contraire un appel à la rénovation en profondeur de nos institutions autant qu'un avertissement à ceux qui prétendent s'en arroger définitivement le monopole.
C'est à cette profonde crise de représentation politique que nous avons voulu répondre, il y a moins d'un an, en fondant le Mouvement National-Démocrate et en proposant un grand projet de réforme des institutions de la Vème République pour déconfiner la démocratie française, pour rétablir la souveraineté et l'autorité de l'Etat, et pour restituer au peuple Français les libertés qui lui ont été confisquées depuis des décennies. Ainsi, seul le Mouvement National-Démocrate propose :
une grande loi de révision constitutionnelle pour donner, par référendum, le dernier mot au peuple souverain plutôt qu'à l'Assemblée Nationale à chaque fois qu'un désaccord persistera entre les deux chambres à l'issue de la navette parlementaire ;
une réforme du mode de désignation des parlementaires, par l'élection des députés au scrutin proportionnel et le tirage au sort des sénateurs sur une liste de maires volontaires ;
le rétablissement du septennat présidentiel, pour restituer au Chef de l'Etat sa hauteur de vue et sa fonction d'arbitrage par-delà les clivages partisans ;
le rétablissement de l'indépendance nationale par la désobéissance systématique à tous les traités qui restreignent l'exercice de notre souveraineté, en particulier les traités euro-atlantistes ;
la création d'une instance dédiée à la lutte contre les lobbies et les ingérences étrangères qui court-circuitent le fonctionnement régulier des institutions ;
l'instauration d'une stricte égalité de temps de parole pour les candidats aux élections et l'encadrement de la pratique des sondages et des enquêtes d'opinion ;
le renforcement des règles déontologiques des médias, assorti notamment d'une obligation de neutralité et d'impartialité étendue aux réseaux sociaux et aux multinationales du numérique ;
l'inscription dans la Constitution de la liberté d'expression et d'opinion comme un droit fondamental, inconditionnel et irrévocable ;
l'abrogation de toutes les lois et dispositions qui restreignent la liberté d'expression des Français, en particulier les lois Pleven, Gayssot et Taubira.