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Le revenu universel, stade ultime de l'assistanat

Communiqué du Mouvement National-Démocrate


Le samedi 28 novembre 2020 a vu la réouverture de tous les commerces "non-essentiels" après quatre longues semaines de fermeture administrative pour cause de pandémie. Seuls restent toujours fermés les bars, les restaurants, les discothèques et les salles de sport. Le gouvernement élargit dans ce contexte les modalités du chômage partiel. Bien des employés des établissements fermés bénéficient déjà de ce palliatif depuis la mi-mars. La gauche applaudit cette mesure qui, selon elle, préfigure le "revenu universel". Le samedi 5 décembre 2020, ce sont d'ailleurs 24 départements socialistes qui ont réclamé, dans une lettre ouverte aux parlementaires, l'instauration de ce "revenu de base inconditionnel".


Par "revenu universel", il faut entendre la perception mensuelle par tout un chacun, sans aucune contrepartie, d’un montant moyen estimé à 800 euros qui remplacerait toutes les allocations et primes existantes. La gauche n’est pas la seule à soutenir cette revendication qu’elle veut "solidaire". Au nom de la liberté individuelle, des libéraux l’approuvent aussi. Certains héritiers du catholicisme social y sont aussi favorables. Or, ce "revenu universel" ne fait que généraliser non seulement l'assistanat, mais aussi le "profitariat" et le salariat, c'est-à-dire finalement des mécanismes d'interdépendance contrainte au détriment de la liberté économique et sociale véritable.


L’établissement de ce "revenu universel" élargit à l’ensemble de la société française une sujétion au salaire. Il faut en effet compenser la raréfaction prochaine des emplois remplacés par les machines, les systèmes automatiques et l’intelligence artificielle et éviter ainsi d’éventuelles insurrections populaires. Ce "salaire pour tous" serait versé en monnaie fondante, ce qui interdirait toute thésaurisation et tout épargne, et, au nom de la transparence et du traçage global, en monnaie électronique (ou numérique). Son usage s’accompagnerait bien sûr de la légalisation du cannabis, voire d’autres drogues plus ou moins dures.


Cette perspective d'asservissement social est inacceptable. Plutôt que de favoriser la passivité économique et l'oisiveté consumériste, il est temps de soutenir le travail des indépendants, des auto-entrepreneurs, des PME/TPE et des professions libérales qui représentent une richesse majeure pour l’économie française, par un plan général de diminution des prélèvements obligatoires et des contraintes normatives, par des prêts publics à taux zéro et par des aides fiscales cohérentes. Comme dans le secteur secondaire, l’État national-démocrate s’assurera que tous les employés du tertiaire reçoivent à titre gratuit chaque année des actions de leur entreprise au prorata de leur durée d’ancienneté. Ces actions seraient incessibles et transmises soit à leurs descendants directs, soit à des fondations économiques auto-administrées. En somme, les temps sinistres de l’assistanat, du salariat et du profitariat doivent désormais s’effacer au profit d’un nouvel esprit de corps économique.

 

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