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La laïcité dévoyée, ciment du multiculturalisme et du remplacisme

Communiqué du Mouvement National-Démocrate

Cette semaine, Marlène Schiappa a inauguré une nouvelle initiative gouvernementale visant à actualiser et à réaffirmer la conception républicaine de la laïcité. Ces États Généraux de la Laïcité ont ainsi pour but de "faire vivre la laïcité partout sur les territoires", selon les mots de Marlène Schiappa, et se déploiera sous forme de "tables-rondes" et autres "colloques" durant trois mois. Sans surprise, cette sémillante initiative se doublera du lancement d'un "fonds Marianne pour la République" (2,5 millions d'euros) dans le but de "financer des personnes et des associations qui vont porter des discours pour promouvoir les valeurs de la République et pour lutter contre les discours séparatistes, notamment sur les réseaux sociaux et les plates-formes en ligne".

S'il est vrai qu'il fallait bien offrir une occupation à Marlène Schiappa et son fumeux "ministère de la citoyenneté", véritable officine d'extrême-gauche maquillée en ministère régalien et financée par le contribuable, cette initiative est révélatrice des enjeux identitaires qui fracturent désormais la société française et menacent l'indivisibilité d'une République réduit à un terrain d'affrontement entre communautarismes antagonistes. Officiellement, pour Marlène Schiappa, il s'agit simplement de réaffirmer les principes fondateurs de la loi de 1905, consacrant la séparation des églises et de l'État et la liberté de conscience. Mais officieusement, bien sûr, il s'agit d'une tentative maladroite pour colmater les brèches du multiculturalisme et de quarante années de laxisme migratoire qui ont largement ébréché la fiction de l'assimilation républicaine et l'utopie du "vivre-ensemble".

Quelques mois après l'assassinat de Samuel Paty, professeur au collège de Conflans-Sainte-Honorine, par un terroriste islamiste, ces États Généraux de la Laïcité résonnent ainsi comme le chant du cygne d'un modèle en déroute, croulant sous le poids de ses contradictions, et désormais menacé par ceux-là mêmes dont il a organisé l'installation et la communautarisation sur le territoire national. Car si la loi de 1905 prétendait réduire l'influence du catholicisme sur la société française en abrogeant unilatéralement le régime concordataire qui régissait les rapports de l'État et l'Église depuis un siècle, elle n'a jamais été conçue pour juguler les prétentions islamistes et les flambées communautaristes autrement plus violentes et revendicatives qui, quelques décennies plus tard, ont fait voler en éclats le fragile équilibre institué entre l'ordre temporel et l'ordre spirituel.

Cette conception exclusive de la laïcité, forgée dans le creuset des obédiences maçonniques et anticléricales les plus influentes, constitue en effet un projet politique à part entière, que sous-tend une obsession matérialiste de sécularisation de la société, de réification individualiste généralisée, et de déconstruction des moeurs et des us traditionnels dans laquelle aucun croyant, qu'il soit catholique ou musulman, ne peut véritablement se reconnaître. Dès lors, prise entre l'enclume du principe de réalité - qui veut que toute société privée de verticalité et de transcendance dérive inévitablement sur les eaux du relativisme, de l'anomie et donc de la violence - et le marteau de l'islam politique le plus rigoriste - pour qui l'instauration de la charia est une finalité supérieure parfaitement imperméable aux lubies progressistes - l'idéologie laïciste est condamnée à n'être qu'un agglomérat de slogans abscons et à servir de caution idéologique à l'extension continuelle des dispositifs de contrôle social et policier d'un système totalitaire qui, au lieu de le combattre, se sert du séparatisme islamiste comme d'un prétexte pour confisquer les libertés de la majorité silencieuse.

En d'autres termes, au lieu de s'attaquer aux causes sous-jacentes du séparatisme et du communautarisme (laxisme judiciaire et migratoire, faillite de l'assimilation républicaine, clientélisme communautaire, assistanat institutionnalisé par la "politique de la ville", tolérance coupable envers les réseaux narco-islamistes qui prospèrent dans les banlieues), ces États Généraux de la Laïcité consistent à bricoler un erzatz de théologie politique pour mieux cimenter le processus remplaciste et consolider un modèle multiculturel au bord de l'implosion, en tentant d'étouffer les manifestations les plus urticantes de l'islam politique pour mieux anesthésier et juguler l'inévitable réaction immunitaire de la population autochtone colonisée.

À rebours de cette mécanique, éminemment macroniste, du "pompier-incendiaire", le Mouvement National-Démocrate :

  • défend une conception positive de la laïcité, par la reconnaissance des racines chrétiennes de la France dans la Constitution, en vue d'affirmer et de distinguer notre héritage spirituel millénaire ;

  • promeut l'affirmation de notre droit fondamental à la continuité historique, notamment par l'abrogation de toutes les lois mémorielles qui ébrèchent l'esprit de concorde et d'unité nationale ;

  • entend lutter contre le séparatisme islamiste par l'organisation d'une grande politique d'inversion des flux migratoires (la remigration) et la pacification de tous les "territoires perdus de la République" ;

  • propose la création du Haut-Commissariat à la Remigration en vue de coordonner les procédures d'éloignement et de rapatriement des immigrés dans leurs pays d'origine ;

  • demande l'expulsion immédiate des prêcheurs islamistes, l'interdiction des financements publics ou étrangers des mosquées et des centres coraniques, ainsi que la prohibition des prières de rues et du port du voile dans l'espace public.

 

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